Le contrat collectif est un accord conclu entre l’assureur et l’employeur concernant la couverture des frais de santé et/ou prévoyance de ses salariés. Il revêt différentes appellations : contrat groupe, assurance groupe, mutuelle/Prévoyance d’entreprise.
Depuis le 1er janvier 2016, l’ensemble des entreprises privées ont l’obligation de proposer à leurs salariés une complémentaire santé qui complète les remboursements de la Sécurité sociale. L’obligation concerne l’employeur, mais également les salariés, même si certains peuvent bénéficier d’une dispense d’affiliation prévue dans la loi sur la mutuelle obligatoire.
Le contrat collectif de santé doit répondre à certains critères comme la participation financière de l’employeur. Une part de la cotisation, égale ou supérieure à 50 %, est en effet à la charge de l’entreprise. Celui-ci peut donc décider de financer totalement la complémentaire santé de ses salariés s’il le souhaite.
Le socle de garanties minimales doit répondre aux exigeances de la convention collective ou ANI en absence de convention collective. La mutuelle propose ainsi des garanties de base en fonction du cahier des charges « contrats responsables » (respect de certains planchers et de plafonds de garanties) et des options facultatives au choix des salariés.
Les salariés du privé ont également la possibilité d’améliorer la couverture de certains de leurs frais de santé, comme l’optique ou le dentaire. Ils complètent ainsi le socle de garanties minimales proposées par la mutuelle d’entreprise obligatoire.
Les salariés peuvent alors bénéficier d’une surcomplémentaire à titre individuel ou collectif. Cette surcomplémentaire est appelée «complémentaire de 3e niveau», le 1er niveau étant la Sécurité sociale et le 2e niveau, le contrat collectif de santé obligatoire.
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